Le château du Boux se dresse fièrement sur sa colline, à Rom, dans les deux sèvres.
Malgré sont piteux état lorsque le nouveau propriétaire, Mr Ducasse, l’a racheté il y a peu, on ne peut que tomber amoureux de ce manoir. Lorsqu’on le contemple, malgré ses blessures, on ressent sa beauté, sa noblesse passées, qui ne pourront que rejaillir… bientôt.
On le trouve non loin du vieux manoir de Bréjeuil dont il ne fait pas partie.
En effet, cette gentillomière dénomée « le Bou » ou parfois « le Boux » était rattachée à la baronnie de Celles l’Evescault.
Ce manoir est constitué d’une grange, d’une étable à vaches, d’une écurie et d’une porcherie. On remarque aussi un pigeonnier, puis viennent le puits et le four.
La construction date des 15ème, 16ème 18ème et 19ème siècle.
On ne connait pas le maitre d’œuvre.
Le logis qui semble le plus ancien, situé au nord-ouest peut dater du 15e siècle, il est entouré d’une enceinte fortifiée. Il présente deux cheminées dites « non engagées » placées de part et d’autre du mur de refend. Un second logis, daté 1734, qui avait été abaissé à une époque inconnue, a été ajouté en retour d’équerre au 16e siècle. Il a été bâti à l’angle sud de l’enceinte, en incluant une tour de celle-ci et à la même époque l’ancien logis a été réaménagé. Vers 1906, le nouveau propriétaire, Marie-Pierre de Mascureau, a fait effectuer des travaux importants de rénovation au logis de 1734. Celui-ci a conservé deux cheminées au rez-de-chaussée et une à l’étage. Une partie des dépendances peuvent dater du 18ème siècle. Des remaniements ont été effectués au 19e siècle. D’autres interviendront dans les années à venir, par le nouveau propriétaire qui tient à restaurer ce château abandonné trop longtemps
Outre les cheminées précédemment citées, on remarque plusieurs escaliers, dont un escalier droit en maçonnerie, un escalier en vis sans jour en maçonnerie, un escalier en vis avec jour, suspendu, en charpente.
Du côté des sculptures, on remarquera des représentations humaines, sur le côté du four et sur le support console d’une cheminée du second logis, les armoiries accolées des familles de Mascureau et Macé de Gastines.
La toiture a particulièrement souffert de l’abandon des dernières années.
Certaines parties se sont effondrées et d’autres menacent de subir le même sort.
Il s’agit de toits à longs pans, recouverts d’ardoises, de tuiles plates, de tuiles creuses et de métal.
Les pignons sont couverts.
Les murs sont de moellon et de calcaire.
Si vous possédez des documents, des représentations des renseignements sur ce manoir, faites-vous connaitre, nous serions heureux de les partager avec vous.
Si vous avez envie de voir revivre ce lieu, nous vous invitons à nous apporter votre soutien, que ce soit